16/12/2005
Ajaccio-PSG (19e journée)
Derniers efforts avant la trêve
C’est après avoir procédé à la traditionnelle séance d’entraînement à huis clos de veille de match que Laurent Fournier a communiqué la liste des 17 joueurs appelés à prendre l’avion pour Ajaccio, où ils disputeront samedi une rencontre comptant pour la 19e journée de L1.
Au Camp des Loges, le vendredi 16 décembre 2005
L’entraîneur des Rouge et Bleu qui avait du, ces derniers temps, composer avec diverses absences, récupère Modeste M’Bami et Christophe Landrin («Il était bien à l’entraînement.»). Le premier était suspendu pour la venue du Stade Rennais (2-0). Le second est opérationnel, ce qui n’était pas le cas lors de la venue des Bretons en raison d’une lésion musculaire de la cuisse droite.
Si Edouard Cissé se remet encore d’une désinsertion du long adducteur de la cuisse gauche, l’effectif francilien affiche presque complet pour le dernier match de Championnat de l’année. Une rencontre à laquelle participera, côté corse, l’ancien Parisien André Luiz, de retour après une blessure au genou gauche. Laurenti (cheville droite) et Saïfi (tendinite au genou) sont pour leur part incertains.
Pour le PSG, l’objectif du voyage au Stade François Coty est clair : même si un nul constituerait, comme toujours dans l’antre ajaccien, une excellente opération, une victoire permettrait à Paris de terminer les matches aller de la meilleure des façons. Et de rester plus que jamais calé dans le peloton des prétendants affirmés à une qualification directe pour la prochaine Ligue des Champions.
Il existe toutefois souvent une grande différence entre, d’une part, les chiffres, ces neuf défaites ajacciennes enregistrées en dix sorties depuis le 21 septembre dernier et la venue de Strasbourg (0-0), et, d’autre part, la réalité du terrain. Autrement dit, le réveil insulaire peut intervenir à tout moment, surtout quand, à l’instar des protégés de Rolland Courbis, on se procure de nombreuses occasions de but, rarement concrétisées.
«La saison passée, le déplacement à Ajaccio (1-0 pour les Coses) avait été une catastrophe, se souvient ainsi Laurent Fournier. Cette saison, si nous gagnons, nous compterons 33 points avant de partir en vacances et de jouer Toulouse en Coupe de la Ligue. J’espère que nous ferons un bon match avec un esprit de compétiteurs. Il faut rester en course pour la qualification pour la Ligue des Champions. Pour l’instant, nous sommes à deux points du deuxième (NDLR : Auxerre).» Outre par l’extinction des velléités d’un adversaire poussé par son chaud public, la prise des trois points de la victoire passera par la continuité. «Celle» de Rennes, où, dixit Laurent Fournier, «nous avions joué plus haut».
Les Parisiens comptent sur le match face à Ajaccio pour bien terminer 2005
et aborder les matchs retour en position de force - Photos C. Gavelle
«Ce n’est jamais facile de jouer Ajaccio, qui compte six points de retard sur le premier non relégable, Troyes. Maintenant, poursuit l’entraîneur du PSG, ce sont les résultats qui comptent. Après, si l’état d’esprit est celui de compétiteurs, on peut perdre un match. […] Je ne pense pas que le PSG soit dans la panade. Le but est que l’équipe marche bien. En regardant les dernières saisons, il faut 66, 70 points pour atteindre la Ligue des Champions. Avec 30 points, nous ne sommes pas loin. A domicile, le parcours est bon, même si nous avons été déçus par les matches face à Nice et Lens. A l’extérieur, c’est différent, plus difficile.»
Concernant l’actualité de la semaine, Laurent Fournier a précisé que «Pierre Blayau est mon Président. J’accepte ce qu’il dit, c’est mon patron et j’ai le respect de la valeur hiérarchique. J’ai la conscience tranquille et j’ai fait ce que j’avais à faire. J’avance en faisant le boulot le plus correctement possible. C’est si je prenais les idées des autres que j’aurais des regrets.»
(source : www.psg.fr)